De Nassogne vers Compostelle

Encore une drôle de nuit. Hier Johan et moi sommes installés dans une chambre à deux lits superposés. Chouette! Jusqu'à tard personne d'autre. On sera tranquille et ppuis un Espagnol s'est ajoute dans la chambre, évidemment à l'etage au-dessus de mon lit. Il n'a pas arrêté de bouger de toute la nuit. Il n'a pas dû dormir beaucoup  car moi aussi j'ai dû aussi un peu le secouer. Mais avant ça nous avons assisté à une réunion prière avec des soeurs du couvent.  Un grand moment d'émotion quand nous avons été tous bénis par la soeur supérieure. Ensuite repas en commun offert par le couvent et partage de la nourriture apportée par chacun. Bizarrement mon oeuf dur, mes tranches de fromage fondu et ma pomme sont restés là. Depart  vers 08.30 après un morceau de cake, deux biscuits et du vrai café quand même. 5km le long de la plage pour aller prendre le petit bateau vers Santona.  Une montée dans la Mont Argonos me livre une superbe vue de la baie de Santona e

Encore une nuit pas comme les autres. Hier en arrivant vers 16.00 on a plus le 1er choix dans les chambres. Je me retrouve avec Pierre dans un dortoir de 16 lits, paillasses par terre alignées de part et d'autre de l'allée centrale comme jadis à l'hôpital ou ....l'Ecole des Cadets. On choisit quand même sa paillasse en fonction de ce qui reste. Il reste des places. Je vois débarquer assez tard un duo d'Italiens aussi larges que hauts surtout pour un des spécimen. Il débordait de ses habits. Il avait le gros profil du gros ronfleur et le glacier porcin . Je ne m'étais trompé, j'étais meme en deçà de la vérité. Une fois installée sur sa couche, la machine s'est mis en route après 5 min. Pire qu'un vieux diesel, pire que le ronfleur dans la Grande Vadrouille. Inutile même de siffler c'etait vraiment l'enfer. C'etait meme plus que de la stereo, c'etait deja de la quadriphone avec l'écho. Malgré les boules Quies, pas moyen de dormir.

L'hostel Central de Bilbao n'etait pas mal, assez fonctionnel même s'il manquait du matériel pour accueillir encore mieux les pèlerins. Le petit dej était compris dans le prix et le café était bon et bien chaud. On démarre vers 08.15. Emilia a toute sa matinée pour visiter Bilbao et le Musée Guggenheim. Son bus n'est qu'a 14.00 et quelque pour Bordeaux. On se quitte devant la bouche de métro en grand coup de bisous. Salut Emilia et bon vent pour toi et je te souhaite bonne chance et bon courage dans ta procédure pour rester en France. Lucia, Pierre et moi s'engouffrons dans le métro, ligne 2 pour Portugalete. Comme hier avec 20 min de bus pour échapper aux kms inutiles de l'entrée de Bilbao on réitère pour la sortie en démarrant ce matin de Portugalete.  Cela nous épargne des longs kms pénibles en ville et dans des zones industrielles. Les puristes n'apprécieront pas. Je ne suis pas puriste, nous avons surtout suivi les conseils entendus sur place. L&#

Apres une nuit comme les autres et un p'tit dej presque comme les autres nous demarrons assez tard vers 08.30. On sort de Gernica en traversant d'abord la ville et puis très vite c'est la verdure et un peu de relief, de quoi se mettre en jambe.  On ne savait pas encore quelle étape, Lezama ou Bilbao mais  Lezama-Bilbao est déjà un étape. Pierre avait une grosse envie ...d'un vrai cafe et moi aussi. Encore un peu de retard sur le planning. Ca va faire tard a l'arrivee. Très vite j'ai pris un peu d'avance, je le sentais bien aujourd'hui,  j'avais une pêche d'enfer. Et puis j'aime bien ces moments de solitude avec moi-même - forcemenf avec toi même - même si on n'est jamais vraiment tout seul. Un p'tit coup d'eau par ci, un gros pipi par là. J'avance bien et on se retrouve le long d'une église pour casser la graine. Tout le monde déballe ses tartines. Encore un cafe par ci et on arrive à Larrabetzu. Encore quelques kms et c&