De Nassogne vers Compostelle

J'ai passé une superbe nuit sans me réveiller au son d'une cloche d'église, d'un vol de moustique ou de ronfleur (ça c'est pour plus tard). J'ouvre un oeil vers 6 h et un second vers 6h45. Le temps de me bouger il est 7h15 l'heure du p'tit dej. Je discute le bout de gras avec mon hôtesse Marie France.  Je resterais bien là aujourd'hui pour la journée. Je me plait bien ici  comme partout où j'ai été bien accueilli. Mais il faut continuer le Chemin n'attend pas...ou à peine. Je démarre vers 8h15 sans savoir où je vais m'arrêter ce soir. Rien n'est encore prévu. Cette fois je suis sur un des Chemins de Saint Jacques de Compostelle, sur la Via Gallia Belgica. Mais pas encore de trace, pas avant Ors où j'aperçois les premières coquilles en bronze fixées  au sol. J'entame en même temps le topoguide du Gr655 qui illustre un parcours d'un Chemin a partir de Bruxelles jusque Tours. Je qui

Hier soir après mon installation de mon bivouac camping semi-sauvage, je suis allé manger un morceau pas très bon et assez cher pour ce que c'était sous la musique du karaoké et des Gilles de Aulnoye . ...qui n'étaient pas encore partis. Le proprio de la pâture m'avait annoncé que j'étais aux places à 5 francs pour le grand feu d'artifice qui clôturait ce grand weekend de festivités au village de Ramousies. Inutile donc d'aller dormir. J'ai assisté au rondo final des Gilles tout dégoulinants sous cette chaleur. J'ai même reçu des oranges que j'ai mangés ce matin. Il n'y a pas de petits profits. Le chambard a duré jusqu'aux petits heures. J'ai entendu la cloche de l'église sonner 3h puis 4h et enfin 5 h du mat'...et pas celle de 6h. Mais à 6h30 je me levais et à 7h20 je démarrais. J'ai gagné 10 min sur la veille. La matinée est belle est encore fraîche  et je m'en vais gambader dans les campagnes. Une petite halte café dan

Levee 06.30 mais je sommeillais déjà depuis un  moment. Il fallait tout replier et refaire le paquetage . Il était 07.30 quand j'ai démarre le ventre creux. Ça ne m'arrive jamais. Je quitte donc ma cachette de la nuit derrière le château d'eau de Fourbechies et je descends vers Rance. A la boulangerie je trouve une carte de visite pour .....une chambre d'hôtes.  Trop tard , bien sûr !  Je continue et je dépasse Monbliart je traverse la frontière que je n'ai pas vue. Les plaques de signalisation m'ont indiqué que j'étais en France. Je m'arrête une grosse heure à  Eppe  Sauvage pour regarder des forgerons sur une foire d'artisans et je discute avec Luc qui est maréchal ferrant. Il me propose même un logement à l'arrivée à Maroilles. Je verrai bien comme ça tombe. On trinque à la Leffe en gobelet. Je continue et je m'offre un resto au Val Joly là où nous nous étions arrêtés  il y a déjà quelques remps avec Pascal et Jean-Mi lors d'une sorti

J'ai passé le cap des 100 kms. Mais d'abord je remercie Marie-Hélène et Vivian pour l'accueil, l'hospitalité et leur bonne humeur. J'ai passe une excellente soirée et une super nuit dans un vrai lit. Un bon petit déjeuner copieux, des sandwichs, des fruits,  des oeufs pour la route. Ça tombe à pic. J'ai des provisions jusque demain matin car cette nuit, c'est camping sauvage. Je n'ai rien trouvé en dur, ni chambre d'hôte,  ni camping, rien. J'ai cherché  dans un parc résidentiel mais c'est pas un camping. Le gite à Fourbechies ne loue pas de chambre seule pour une nuit. J'ai voulu m'installer a cote du cimetiere pour avoir de l'eau. Il n'y a pas d'eau dans ce cimetière . Les fleurs sur les tombes sont en ....plastique. J'ai repris la route vers Rance. Mais passé 17.30 je me suis arrêté au pied du Château d'eau. Il n'y a même pas un robinet. Je me suis rafraichi avec un fond d'eau. Il me reste un bon litre

J'ai passé une superbe fin de journee dans la famille Godfrin. Benoit et Angele sont d'une incroyable générosité. Mais j'ai passé une courte nuit de sommeil. Comme le lit des visiteurs occasionnels était déjà occupé j'ai eu l'occasion  de tester en live mon tout nouveau matelas pneumatique. ..confortable mais étroit  pour ma large carrure ;0)). Je suis tombé de sommeil mais assez vite un moustique est venu me taquiner. C'est lui qui a gagné et je me suis levé assez tôt. Ce qui m'a permis de rajouter quelques photos au présent blog. Après un bon petit dej j'ai pris  la route. Il commençait déjà à faire chaud. Un moment je me suis trouvé au milieu de champs de céréales sous le soleil. Ça y est, je suis déjà dans la "Meseta" la fameuse plaine céréalière entre Burgos et Léon sur le Camino Frances. Aussi chaud, aussi plat, aussi droit. Une journée assez semblable à la précédente,  au moins aussi chaude mais moins de dénivelé. Après Wellen , je fais

Je crois que nous avons dépassé  les records de température. Il faisait aujourd'hui insoutenable. J'ai démarre ce matin vers ...09.00. Jean-Claude  et Pascaline avaient encore beaucoup de choses a me raconter. D'ailleurs il faudra que j'y retourne, c'est sûr. J'ai retrouvé le Ravel grâce au croquis que Jean-Claude m'avait dessiné et heureusement je chercherai encore mon Chemin. J'en profite pour etalonner  mes pas entre deux bornes kilométriques. Je tourne autour 1200 pas au km sur un trajet bien droit et bien plat. A Gendron-gare je suis toujours les directives de JC qui me mene sur le GR126. J'ai préféré suivre la Lesse, plus long mais plus ombragé et donc ...moins chaud....a peine moins chaud. Toujours sur les conseils de JC, je fais la rencontre de Florence, qui tient un estaminet le Floreffee le long de l'eau et qui propose une petite restauration ...sauvage. Une adepte de produits naturelles, bio, fait maison. Comme j'avais deja consom

Madame météo nous avait pas menti. Il a fait chaud, très chaud, on a frise les maxima de temperature.  J'etais relativement  cool ce matin avant de partir. Les appréhensions des derniers jours s'etaient quasi estompées. Quasi!Un dernier bisou à Jacqueline et aux filles et je démarre vers 8.15. Quelques photos sur le pas de la porte et je descends la rue du Poteau, directement Harsin. Un chemin deja mille fois parcouru. Pour la direction de Jemelle j'avais préparé une copie d'une carte de promenade pour ne pas me perdre dans un dédale de chemin et sentier dans les bois au-dessus de On. Ensuite la traversée des voies par le souterrain et me voilà sur le Ravel vers Houyet. Une longue ligne droite en asphalte jusque Rochefort. A l'entrée  de la ville j'invite Jacqueline a boire un dernier café avant longtemps et finalement nous y avons dîné. Les heures passent et il fait de plus en plus chaud. Je récupère mon sac que j'avais laissé dans le coffre de la voit

Ca y est,  on y est presque, demain je prends mes batons de pelerin et je m'en vais enfin. Il était temps . Ca fait déjà tellement longtemps que j'en parle autour de moi. Tellement pressé que j'avais annoncé à quelques uns mon départ le mardi 25 ....mais le 25 c'est demain mercredi. Je suis dans un état de fébrilité certaine entre l'excitation, le stress et l'angoisse du départ. Je pensais que pour un nouveau départ après une première expérience ce serait plus facile .Que nenni! Je suis dans le même état d'esprit. Les angoisses et les craintes de l'an dernier avant le départ sont toujours aussi présentes. Vais-je arriver au bout de mon projet? Vais-je trouver de l'hébergement? Ai-je pris assez de bagages....ou de trop? La "machine" va-t-elle tenir le coup? Je trouverai certainement les réponses au fur et à mesure que les jours passent.  Comme disait cette jeune fille l'année dernière à Saint Jean Pied de Port juste avant le passage des